Kalife:

Malgré ses multiples occupations, Aragorn ne voulait en aucun cas manqué cet événement, celui du mariage de son ami le seigneur La fouine. Il avait traversé les vallées et montagnes, voyageant parfois de nuit, mais, aujourd’hui, il était là pour assister à cette grande cérémonie.
Tantôt le regard sur cette merveilleuse Dame, qui deviendrait bientôt l'épouse de ce noble seigneur, tantôt observant tous ces invités dont on pouvait sentir la joie d'être présent, l'homme, le sourire aux lèvres, se demandait si un jour, il vivrait pareil moment.
Aragorn salua d'un geste de tête le Roi Mondar, occupé qu'il était devant cette assemblée. Il aperçut plus loin le seigneur Elvin, l'Elfe noir, voulut s'en approcher pour le saluer mais, la voix ronronnante du Roi Mondar faisait déjà vibrer les feuilles des arbres dans l'ouverture de la cérémonie et tous s'étaient tournés dans sa direction.

La fouine sentait son coeur battre à tout rompre. Ses yeux restaient fixés sur les lèvres de sa douce. Il n'attendait plus qu'un mot... Un mot qui concrétise enfin leur amour. Un mot simple et pourtant si dur à prononcer dans un moment pareil. De ce seul mot allait dépendre le reste de leur existence. Un simple OUI allait les lier pour l'éternité. Il sentait ses tripes se serrer. La tension devenait insupportable et il repensa au vieil adage : "Faites durer le plaisir". Il comprenait ce que signifiaient ces quelques mots. Plus l'attente se prolongeait et plus il accumulait de pression. Une pression qui allait se libérer brutalement. Il suffisait d'un mot...
Un mot qui allait changer son destin a tout jamais...

Kalife était fatiguée faire venir les colombes avait été facile, un simple mot d'ancien langage avait suffit, mais pour les pierres…cela avait été plus dur. Heureusement, personne n'avait remarquée que les dieux qui avait soit disant répondu, n'était autre que l'elfette. "Que ne faut-il pas faire pour un mariage et ne pas contrarier les croyances des autres races" pensa-t-elle.
En effet, les elfes ne croyaient pas en l'existence d'être supérieur, d'après eux seul les gens peuplant la terre pouvait la faire changer, ce qui faisait poser une lourde responsabilité sur les épaules de chacun. Mais bien qu'ils n'aient fois en aucun dieu, les elfes vénéraient quand même la nature et ces créations.
Kalife se tourna vers son frère celui-ci avait un drôle de rictus sur le visage...l'elfette se contenta de lui répondre en haussant les épaules, elle s'avait qu'il aurait fait de même. Puis elle regarda son tendre, celui-ci était anxieux. Ensuite elle regarda le roi Mondar et d'une voix clair et sonore déclara

-Oui! Je le veux

A ces mots, La fouine sentit une vague de bonheur l'envahir et il faillit vaciller tant ses muscles se relâchèrent. Lui qui avait toujours été solitaire et froid dut à cet instant précis lutter pour retenir une larme de joie.
Il plongea son regard dans celui de sa bien-aimée et fut soudainement transporté à des lieues de la clairière, là où ils s'étaient rencontrés pour la première fois, à la cour du roi Mondar. Il se rappela alors de ce qu'il avait ressenti en la voyant. D'un regard, elle avait transpercé son coeur de pierre et l'avait ouvert au monde, et à l'amour. Il n'avait jamais réalisé cela avant. Il n'écoutait jamais son coeur à l'époque. Il l'aimait pourtant depuis le premier jour. Il le savait à présent.
Petit à petit, il perçut une voix lointaine. Il s'agissait de celle du roi Mondar, qui lui demandait s'il acceptait de veiller sur Dame Kalife, de l'aimer et de la chérir, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare.
Il pensa alors qu'il la chérirait bien après sa mort. Il l'aimerait pour l'éternité. C'est donc sans hésitation et d'une voix claire qu'il dit:

-OUI, je le veux.

A ces mots, on vit des oiseaux s’envoler de la forêt, et au bout de quelques instants, la forêt bruissante dévoila l’approche d’un étrange animal qui s’approchait de l’assemblée venu assister au mariage. Cet animal avait pourtant quelque chose d’étrangement familier au yeux de certain. Celui-ci s’avança et fit une petite pose qui permit à tous de voir que c’était un dragonneau.
Il avait une allure naturellement altière, digne et ces écailles, brillant de mille feux étaient d’un saphir profond. Ses ailes faisaient plusieurs fois la longueur de son corps. Leurs fines articulations osseuses hérissaient son pourtour d’une ligne de pointes largement écartées. La gueule de la créature était de forme triangulaire. Deux canines blanches acérées comme des poignards saillaient de sa mâchoire supérieure. Les serres de l’animal, blanches elles aussi, comme de l’ivoire poli, étaient striées sur la partie inférieure. Ses écailles étaient aussi dures que les mailles d’une armure. Une rangée de piquants couraient le long du corps de la bête : elle partait de la tête et descendait jusqu’au bout de la queue. Entre la base du cou et des épaules, ces épines étaient plus espacées. Lieu ou étaient sensé s’asseoir son maître une fois le dragon plus grand, mais pour l’instant seul un coussin de velours bordeaux brodé d’argents s’y trouvait.

Un regard bleu acier cloua les deux petit perturbateurs de la forêt qui disaient être la pour assurer que la cérémonie se déroule sans incident. La prudence la plus élémentaire leur commandaient de ne pas bouger. Si l’animal décidait d’attaquer, il serait, malgré, sa petite taille, un adversaire formidable.

Puis voyant que le dragonneau se détournait d’eux et qu’il ne s’emblait pas avoir la moindre animosité, ils le laissèrent passer. De plus ils avaient vu deux anneaux d’or, formés eux même d’un d’or blanc, dans lequel se trouvait de la poudre de diamant, entourés par deux anneaux d’or. Le dragonneau quand a lui avait continuer son chemin et commençait a traverser les rangées de banc, son regard seulement fixé sur le couple auprès de l’autel, ignorant les regards braqués sur lui. Arrivée devant le couple, tous purent constater qu’il arrivait à la taille de l’elfette.

Kalife, tout le long que dura l’approche du dragonneau, repensa au jour ou l’œuf de Gahadschil avait éclos. En quelques semaines, la pauvre créature vulnérable, à peine plus petite que son avant-bras, à la merci du moindre prédateur, était devenu une bête puissante et magnifique. Son cri aussi avait mué, de couinement, il était devenu rugissement et le murmure de sa respiration s’était changé en grondement sourd.

Enfin, Gahadschil après avoir fixé pendant un instant le futur couple, courba légèrement son encolure en signe de respect, leur proposant ainsi de prendre les alliances.

Dame Milka s'avait qu'elle était tres en retard pour le Mariage du Seigneur Lafouine et de Dame Kalife.
Effectivement l'agrandissement de sa cité et la recherche de nouvelle décoction magique lui prenait une bonne partie de son temps libre.

- Je crois que je n'arriverais jamais à être à l'heure un seul jour dans ma vie.

Et on ne pouvait pas dire que c'était à cause du choix de sa tenue.
En effet elle avait pris la première robe légèrement habillée qu'elle vit dans son armoire.
Elle arriva le coeur palpitant à la fin de la cérémonie, juste au moment de la prononciation des voeux.
- Pour une fois je n'aurai pas louper le plus important, chuchota-t-elle.

Dame Milka se glissa dans un endroit pas trop ensoleillé, et continua d'assister à cette magnifique cérémonie, tout en cherchant des yeux le Seigneur Bourguignon dans la foule, qui aurait déjà du être là.

La fouine tendit la main et se saisit de l'anneau de sa douce. Il brillait. Il leva la tête vers Kalife. Ses yeux brillaient eux aussi. Il lui prit délicatement la main et, glissant l'alliance à son doigt, prononça la dernière phrase le séparant encore de la conclusion de la cérémonie :

Par cet anneau, je t'épouse, pour le meilleur et pour le pire.

Le seigneur bourguignon était en retard, certain de c’est administré ayant demander audience d’urgence car les récolte était mauvaise en cette saison, et il voulais lui demander sont aide financière affin de subsister.
Mais il arriva quand même ayant prit la peine de se vêtir de sont uniforme de cérémonie, et de sa cape verte marqué du Léviathan symbole des Malkaris.
Il chercha Dame Milka et une fois qu’il l’eu repéré dans la foule, alla la rejoindre discrètement.

-Navré de mon retard Ma chère Milka, mais vous connaissez les devoirs d’un seigneur envers sont peuple.

Et se tourna pour voire le seigneur la Fouine passer l'alliance au doit de sa bien aimée.

Regardant son tendre dans les yeux, Kalife répéta la même phrase en faisant glisser l'anneau au doigt du seigneur La fouine. A ce moment la, une acclamation monta de la bouche des invité qui quémandaient à grand cris le baiser traditionnel.
Au moment ou les lèvres du couple se touchèrent l'obscurité s'abattit sur la clairière, heureusement, au bout de quelques instants le soleil réapparut.

La fouine était tout sourire, mais en ré embrassant Dame Kalife il lui sembla que quelque chose avait changer. Ce n'est qu'en voyant les yeux étonnées et malicieux de sa tendre qu'il comprit....Il était maintenant à peu près de la même taille que Dame Kalife!!!!

Kalife, d'abord surprise remerciait maintenant silencieusement la nature de ce beau tour qu'elle venait de lui jouer. Puis elle croisa le regard du sieur Elvin qui semblait l'accusé malicieusement. Kalife haussa les épaules, elle n'avait pour une fois rien fait, mais connaissant son frère, elle savait qu'il ne la croirait pas avant un moment.
Le sieur La fouine, lui en regardant Gahadshil vit son reflet dans les écailles du dragon, la stupeur le fit sursauté…

De nombreuses modifications physiques s’étaient faites pendant cette minute d’obscurité. La fouine avait à présent le visage lisse et les hautes pommettes des elfes, ses oreilles étaient devenues fines et pointues, ses yeux avaient maintenant en forme d’amande, sa peau irradiait un éclat magique. Néanmoins, il n’était pas tout à fait elfe, en effet il avait encore le visage trop large , la mâchoire trop carrée, les sourcils trop épais, il était devenu plus beau que n’importe qu’elle race, mais plus rustaud que n’importe quel elfe.
En scrutant autour de lui il perçut qu’une multitude de nouveaux signaux : il voyait dans l’obscurité, là ou auparavant il aurait avancé à l’aveuglette ; il pouvait rien qu’en touchant son costume, compter le nombre de fibre qui le formait ; il identifiait les effluves flottant autour de lui à la manière du dragon. Il percevait distinctement les bruits des mulots au fond de la clairière et les battements de son cœur résonnait tel un tambour à ses oreilles.
De plus, grâce à son nouvel état, il avait une conscience aiguë de la proximité de celle qui dorénavant était sa femme, du frôlement de ses vêtements sur sa peau, et de ses cils recourbés qu’une couche d’huile faisait briller comme de noirs pétales mouillés de pluie.

Reprenant conscience que tout le monde l’observait, il se redressa, regarda Kalife qui lui chuchota en souriant
-maintenant ton corps est celui qu’il devrait être, il représente le mélange de ton sang.
Puis La fouine invita d’une voix sonore toutes les personnes présente à venir faire la fête et danser avec eux.

Prenant la main de kalife, il sorti de la cathédrale de verdure. Là les attendaient, eux et les invités, des calèches.
La première,celle pour les nouveaux mariés étaient attelé par deux superbe frison noir comme l’ébène, les autres calèches, pour les invités étaient attelé par des chevaux blanc comme neige. De plus, lors du trajet, de nombreux poulain amusèrent les invités et les mariés en gambadant gaiement près d’eux, cabriolant avec insouciance et jouant, tout en suivant le cortège.

Anomen avait été toute retournée par tant d'émotions, ce mariage, tout ce monde ce bel elfe noir et cet...transformation du Sieur Lafouine...Que de magie, que de beauté...Les mots et les pensées lui manquaient à présent...

Leur union était désormais scellée, leurs destinées maintenant unies à jamais, pour le meilleur ou pour le pire. Ce moment marquait le terme d'une romance qui a débuté il y a fort longtemps, la consécration ultime. Leur nouveau lien, sacré par le ciel...quelle chance avaient-ils! Ce bonheur si simple, improbable entre ces deux individus si différents a su transpercer les barrières, franchir la distance les séparants, infliger un revers à l'endogamie structurelle que connaît nos différentes races. Ils allaient maintenant pouvoir profiter de leur nouvelle vie d'époux, partageant leurs existences ensemble jusqu'à leurs vieux jours.
Cette clairière magnifique, havre de paix, porte sur un insondable paradis, baignée à présent dans une lumière rougeoyante et sous quelque influence magique était ce jour là le plus bel endroit qui puisse exister; la fin de ce jour magnifique va d'ici peu refermer l'un des moments les plus heureux de l'existence du Duc, instants uniques de passion absolue qui ont dès à présent et à tout jamais changé sa vision du Monde, l'enrichissant par la possibilité de cette rencontre.

Enfin les calèches s'arrêtèrent. Le jeune couple descendit en premier et pénétra dans le bâtiment qui se dressait devant eux, la première salle dans laquelle ils entrèrent était immense et aurait pu accueillir le double d'invité.
Avant d'entrer, Kalife fit un signe de tête à Gahadschil lui signifiant qu'il devait lui aussi entrer. A un bout de la salle se trouvait un estrade, sur celle-ci se tenait de nombreux musiciens.
Kalife lâcha la main de son mari qui en profita pour se regarder dans une glace, une surprise l'attendait...sa peau était plus sombre que celle d'un elfe, puis il réfléchit...cela était normal puisqu'il était mi-elfe noir.

Pendant ce temps Kalife était monté sur l'estrade avec le dragonneau. Elle chercha du regard son grand frère.
Une fois tout les invités entrer dans la pièce aux lustres de cristal, elle commença à parler.

IL y a un temps pour chaque chose,...et le temps des long discours est déjà passé!
Néanmoins, avant de commencé la fête, j'aurais juste deux mots à vous dire...

Voici Gahadschil! Il est le fils d'Hades et de Perséphone.
Perséphone était la dragonne d'une elfe noir que certain d'entre vous ont connu et qui se nommait Desdémones.

Perséphone avant de partir avec sa maîtresse pour retourner sur leurs terre native, ma laissé un oeuf, cet oeuf a éclot il y a de ça une semaine.
Il est une des raisons qui ont fait que j'ai été moins présente et disponible et aussi plus secrète depuis quelque temps.

Puis se tournant vers Elvin
-Il faudra qu'on se mette d'accord sur l'éducation de ce dragonneau. revenant à ses invités

Et maintenant que la fête commence!!! lança l'elfette.

Kalife redescendis de l'estrade, lança un clin d'oeil à Anomen, un sourire à Tryptophane, et pris impétueusement son mari par la main, pour qu'il la fasse danser.
Alors que l'orchestre entamait son répertoire, La fouine, qui avait pris quelques cours de danse pour l'occasion, serra la main de sa douce, la prit par la taille, et ouvrit le bal sur cette musique elfique qu'il avait découvert quelques mois plus tôt, en rendant visite à une petite elfette que son coeur n'était pas prêt d'oublier.

Les yeux dans les yeux, ils virevoltèrent au milieu de la foule qui, petit à petit, se mit à danser autour d'eux.
La fouine baignait dans le bonheur. Il savourait les sensations que son nouveau corps lui transmettait. Mais son plus grand plaisir était de sentir sa douce près de lui. Il lui sourit.

Enfin un slow elfique fut entamé par les musicien. Kalife en profita pour se rapprocher de son mari et poser sa tête dans le creux de son épaule. Ainsi installée elle profita de cet instant de grâce.

La fouine ne prêtait plus attention aux invités. Il était tout à sa femme. Sa femme... Sa femme!!! Quel bonheur. Cette danse était plus qu'un slow. La fouine se sentait enfin comblé. Le vide qu'il ressentait depuis le début de son existence avait été comblé. A présent, bien qu'il appréciait ses amis, il ne pensait qu'à une chose : être seul avec sa femme, front contre front, les yeux dans les yeux, un sourire aux lèvres.

Voyant qu'on ne faisait enfin plus attention à eux, Kalife proposa a son mari d'un regard neutre, mais ou brillait une étincelle qu'elle essayait de cacher.

-Maintenant qu'ils ne font plus attention a nous...si nous en profitions??

La fouine eut un regard entendu. Il sourit.

-Bien d'accord avec toi.

Il la prit par la main, l'entraina à l'abri des regards, avant de se diriger vers la sortie secrète qu'il avait prévue. En chemin, il s'arrêta, l'embrassa, et repartit.
Enfin, se dit-il.
Il n'aimait pas trop les mondanités, même si la présence de ses amis lui avait fait vraiment plaisir. Il espérait que le voyage de noces qu'il avait préparé à sa douce lui plairait.

Main dans la main, ils arrivèrent à l'attelage qu'avait préparé La fouine la veille.
Kalife découvrit une calèche somptueuse, faite d'un bois rare et sculptée à son image : belle, majestueuse, parfaite.
Son attelage n'avait rien à lui envier. En effet, 4 pégases argentés les attendaient, prêt à s'envoler vers une destination de rêve.
Le couple s'installa à bord, et La fouine ordonna le départ. Les pégases s'élancèrent dans un roulement de tonnerre. Ils s'élevèrent peu à peu dans le ciel.
...une banderole flottait derrière la calèche, faites de soie, avec une phrase brodée d'or..."Just Married"...
Le duc regarda aux côtés de sa douce les pégases prendre lentement leur envol dans le ciel, La fouine et Kalife désormais unis pour la vie s'éloignaient peu à peu dans cette magnifique toile scintillante de milliers d'étoiles.
Le couple continuait son envol lorsque le petit dragonneau et deux autres pégases, l'un doré et l'autre d'un noir intense, se hissèrent à leurs côtés.

Peu à peu, le cortège n'était plus qu'un petit point dans le ciel, loin des festivités, en route pour une nouvelle destination.

Kalife regardait ses amis voler autour d'elle. Sous les rayons de la lune, ils semblaient plus féeriques que jamais. Puis elle se retourna vers La fouine, lui sourit et se lova dans ses bras, attendant avec impatience et curiosité ce qui l'attendait devant elle.
La fouine serra sa douce dans ses bras, l'embrassa et profita du vent frais qui leur caressait le visage au milieu de cette belle nuit étoilée. Le trajet était long, mais tellement agréable. Depuis la première fois de sa vie, le temps n'était plus sa priorité. Il pouvait se payer le luxe d'en perdre tant qu'il était aux cotés de sa douce.

Il ferma les yeux. Et les rouvris aussitôt car les pégases d'un doux cris le prévenais de l'amorçage de la décente.

La calèche se posa alors sur un manteau blanc et soyeux, ressemblant à s'y méprendre à un bain de mousse. Il s'agissait en fait de nuages. Tout autour d'eux, tout n'était que gouttelettes d'eau qu'une magie inconnue maintenait solidaires.

La fouine connaissait la destination mais il en resta bouche bée. Il n'osait pas descendre. Il se lança tout de même, et découvrit avec stupeur à quel point le sol était moelleux. Un véritable bonheur. Il s'empressa de faire le tour de la calèche pour aider sa femme à descendre et partager avec elle ces sensations divines.

Au-dessus d'eux, le ciel étoilé semblait tout près. Ils s'avancèrent doucement dans les nuages, s'abandonnant au calme. Nul bruit ne venait troubler l'harmonie de leurs coeurs qui battaient à l'unisson depuis quelques heures, lorsqu'ils avaient décidé d'unir leurs vies pour l'éternité.

Ils arrivèrent près d'un lac. Le ciel s'y reflétait et brillait de milles feux. La fouine se tourna vers Kalife. Des étoiles luisaient dans ses yeux, sublimant leur beauté. Il la prit par les mains et lui jura une nouvelle fois de la chérir jusqu'au restant de ses jours, même après la mort. Il déposa un baiser sur ses lèvres, puis se baissa, pour toucher l'eau. Elle était chaude, tout comme l'air de ce beau jour de printemps.

Il s'allongea près du lac, sentant son corps s'enfoncer dans les nuages, laissant sa main glisser sur l'eau, les yeux perdus dans l'immensité du ciel. Il tendit la main à sa douce, pour qu'elle vienne se lotir près de lui.

Kalife étonnée trouvait l'endroit magnifique, d'une beauté irréelle. Elle s'étonnait de plus en plus au fur et a mesure qu'elle découvrait l'endroit qui l'entourait. Lorsque son mari, lui refit sa promesse, Kalife sourit doucement. Elle le savait, elle avait confiance en lui, mais lui ne le savait pas, et elle n'avait pas envie qu'il le découvre trop tôt.

Voyant dans les yeux de son tendre que lui même découvrait l'endroit pour la première foi elle se demandait qui avait pu lui indiquer ou simplement lui dire que cet endroit existait.

Elle pensa alors aux Pégases, utilisa sa magie pour dételer ses amis fantastique. Puis de nouveau sourit, elle avait toute sa vie pour découvrir ce mystère.

Alors doucement, elle s'approcha de son mari, déposa tout comme il l'avait fait peu de temps auparavant, un baiser sur ses lèvres et se lova contre lui, attendant la suite de ce rêve dont elle se souviendrait, elle le savait, toute sa vie.

La fouine avait voulu rattraper son retard sur sa douce dans le domaine de la magie. Il avait appris beaucoup de choses ces derniers temps. Il s'était notamment initié à la magie ancienne, plus vieille encore que la magie elfique, et son maître lui avait parlé de cet endroit merveilleux. Il avait alors décidé de l'y emmener pour leur nuit de noces.

Rêveur, il partageait ce moment unique avec sa femme quand lui vint une idée. Il voulait lui montrer ses nouvelles connaissances, aussi rudimentaires soient-elles. Il claqua alors des doigts, et ils s'enfoncèrent dans le nuage, chutant littéralement dans l'air. Ils furent rattrapés par un autre nuage qui les promena quelques instants au dessus du sol avant de descendre et de s'enfoncer dans la forêt. Ils arrivèrent à la lisière d'une clairière où des bébés licornes apprenaient à galoper.

Il serra sa main.

A ce moment la, les pégases qui leur avaient servi de guide jusqu'ici, traversèrent les couches nuageuses et allèrent gambadées avec les poulains. Leur robe de lune, d'éclair et de soleil miroitait sous les doux rayons de la lune.
Jamais Kalife n'avait assister a spectacle plus féerique, a part peut-être une fois lorsqu'elle avait été nommée comme gardienne à l'âge de sa majorité sur sa terre natal.

Le spectacle fini, La fouine les fit remonter vers le ciel, pour le dernier voyage de la soirée. De cette soirée unique.

Ils s'enfoncèrent dans la brume. Tout autour d'eux scintillait. La lumière de la lune se reflétait dans les goutelettes d'eau pour en ressortir sous forme de traits de couleur multicolores, les irradiant de chaleur.

Soudain, au milieu de tout ça, un arc en ciel jaillit, les emmenant toujours plus haut, au dessus des nuages. Là, ils purent gouter à la liberté et au calme. Ils étaient seuls, unis et heureux.

Ils rejoignirent le lac. Des nymphes les attendaient tout autour de l'étendue d'eau. Ils entamèrent une douce mélodie. La fouine attira sa douce jusqu'au centre du lac. Celui-ci était gelé, une légère couche de neige leur permettant de ne pas glisser. Il lui tendit la main, elle la prit, et commença à la faire valser. Leurs coeurs battaient à l'unisson et rien ne semblait pouvoir les séparer, ni arrêter cet instant magique.

La valse dura des heures. L'harmonie de leur corps les portait allègrement, leur apportant sérénité et bonheur.

Peu à peu, la brume les accompagna dans leur ronde et les entoura. Ils n'y firent pas attention.

Soudain, leurs jambes devinrent molles, leurs paupières lourdes. Ce n'était pas de la lassitude car leurs corps luttaient pour continuer à danser. Il s'agissait juste d'une magie irrésistible. Ils s'endormirent donc lentement, l'un contre l'autre, au milieu du lac, main dans la main, heureux, mariés pour la vie...

Personne ne vit le sourire qui éclaira le visage d'Elvin en regardant une dernière fois en direction du lac.

La musique, encore présente, se faisait de plus en lointaine alors qu il piqua les flancs de son destrier qui se mit au galop.
Deux êtres chers s'étaient unis, ils avaient liés leur destin et leur avenir semblait des plus radieux. les lumières s’estompèrent, le bruit de la course effréné de sa monture acheva les quelques notes encore audibles.

Ses pensées, comme toujours, se reportèrent sur le visage de cette Elfe qui hantait chaque minute de sa vie depuis de long mois
le bonheur qui émanait de l union de sa soeur et de son ami l'encourageait dans ses propres projets
Ce jour viendrai, forcement ...

En ce réveillant au matin, Kalife fut un bref moment déconcerté, enfin sa mémoire se libérant des bras de Morphée, elle jeta un œil autour d’elle et vu son mari, allongé à côté d’elle.Ils se trouvait dans une chambre merveilleusement travailler ou tout était romantique (sans l’être de trop) et fantastique.

Allant a la fenêtre, Kalife découvrit qu’il se trouvait en faite dans le château qu’ils avaient aperçu la nuit.

Elle resta assise la, debout près de la fenêtre, regardant le soleil se coucher, dévoilant l'aspect véritable du château et de ses jardins mystérieux.
Les pégases qui les avaient guider jusqu’ici, volaient pour certain dans l’aurore , tandis que d’autre batifolant dans le lac, frôlant de leurs ailes le miroir liquide qui se colorait de teinte pourpre, plongeaient et ressortaient brusquement éclaboussant leurs comparses.
Leurs jeu dans ce décor féerique, l‘emplissait de joie et de bonheur.

Elle les regarda ainsi jouer, jusqu'à ce qu’une main se pose sur son épaule et qu’elle senti la présence rassurante de quelqu’un qu’elle aimait à côté d’elle.

voilou, c'est finis!! ^^
Enfin! me direz vous!! ^^

J'écpère que cette histoire rappellera de bon souvenir à ceux qui la connaissait déjà, et que ceux qui ne le connaissait pas auront eut plaisir a découvrir notre histoire (la mienne et celle de tout ceux qui y ont participé et nous ont aidé a faire ce merveilleux roman).

Je souhaite aussi rajouter, que ceux qui ont déjà tout lu ont eut beaucoup de courage! Et que si ils l'ont lu en entier cela ve dire que tout comme moi, ils l'ont beaucoup aimé.

voilou, maintenant je pense que beaucoup de monde connaitra mieu la jeune Kalife Embarassed

coupe la musique,commence à lire....

j'ai de la lecture
merci kalife

bah vindieu Laughing

de rien repiet!^^
par contre si tu pouvais supprimer la question qu'a posé sugsug page 2 (comme demandé ds mon MP) je t'en remercierai grandement Very Happy