Kalife:

voila comme ça j'ai mon poste à moi!!

bon alors:


Je suis une elfette qui aussitôt entrer sur les plaines de Port galante décida de se trouver une bonne guilde, sitôt dit, sitôt fait, je me décidais à poser ma candidature à la fusion ethnique.
(je ne sais plus ce que j'ai dit pour qu'ils m'acceptent, mais...ça a marché)
Malgré ma timidité, et le fait de ne pas pouvoir souvent discuter avec les seigneurs de cette guilde (ah vi c'est c***** d'être interne), je commençais tout doucement à les connaître et a trouver ma place parmi eux.

Jusqu'au jour ou un nouveau membre s'installa parmi nous. Ils était elfe noir, parlait très bien et se nommait Elvin. A peine arrivé, il commença a nous submergé d'idée nouvelle, de stratégie et autre...(chaque We j'avais une montagne de lecture qui m'attendait!!!!)
Il commença aussi a m'apprivoiser et à m'asticoter sans cesse, jusqu'au jour ou nous nous rendîmes compte que nous étions liés par le sang. En effet nous étions demi-frère et soeurs.

La suite de mon histoire fût ensuite plus tranquille.
Je fit la connaissance de quelques dames: cristalina, bikette...
dont certaine marquèrent mon existence à jamais, tel: Badgirl et Tanfoise avec qui j'appris les lois de la physique et les techniques de catapultage; Anomen et Tryptophane: aux quelles j'appris l'art de la torture et du fouet (bien que l'une d'elle se spécialisa dans l'art du rouleau à pâtisserie)

Je fis ensuite la rencontre d'un nain qui m'agaça prodigieusement (et pourtant j'avais survécu aux moqueries constante d'un elfe noir!). Une joute de blague mysogine et misandre se mit alors en place innondant les forums des deux guildes.

Plus tard encore l'elfette reçu des messages mystérieux lui disant qu'elle avait un mystérieux prétendant, dont le Roi Mondar connaissait l'existance, mais gardait le nom du sieur incognito

Sympa l'histoire

Encore mieux avec une photo pour l'illustrer

(c'est têtu un gob)

Ben...moi aussi comme souvent en ce moment

Ben quoi? On dirait que ça te réjouis pas d'être d'accord avec moi Sugsug...

ben.....^^

pfff, encore un qui croit que les gobs sont totalements stupides...

Dites...vous voulez bein arrêter de flooder 5 minutes???
j'ai des RP (qu'on a fait sur tdr) à mettre, et ils tiennent pas en 1 seul message!!!
Alors maintenant vous allez gentillement attendre sans poster jusqu'a ce que je vous y autorise!!!
non mais!!!

P.S> et si vous désobéissez....vs aurez pas droit à la photo!!!

Dame Kalife rentrait de l'un de ses nombreux voyages chez ses amis des Plaines. Elle repensait encore au seigneur Elvin qu'elle avait laissé ficelé à un arbre quand elle arriva aux portes de sa citée. Celles-ci étaient étrangement habillées. Sa vue perçante lui permettait de distinguer... des fleurs???? Oui. Mais des fleurs des Hauts Plateaux!!!
Etrange... pensa-t-elle.

Elle allait hurler sur ses gardes en posant le pied à terre, lorsqu'elle sentit sous ses pieds un tapis de roses. Celui-ci la conduisit jusqu'à sa salle du trône. Lorsqu'elle entra, elle fut transportée par un mélange de parfums exquis. Les roses allaient jusqu'à son trône sur lequel était posée une enveloppe.

Dame Kalife l'ouvrit et lut :

Dame Kalife,

Je suis venu vous rendre une petite visite, mais vous étiez absente. J'aurais dû prévenir, mais cela n'aurait plus été une surprise.
Je m'excuse d'avoir laissé autant de preuves de mon passage.
Je reviendrais peut être un jour...

Amicalement,
La fouine.

Kalife qui était rentrée chez elle à dos de dragon répondit à la lettre de la Fouine et demanda à Hades de la lui poster en rentrant chez lui.

Celui-ci, quand il arriva en vue du château du sieur La Fouine, s'amusa à terroriser ses gens en lançant des flamèches et des feulements tout en faisant attention de ne rien détruire, car il savait très bien ce qui l'attendait si l'elfette était en colère contre lui et bien qu'il fut un dragon très courageux, il ne voulait pas mettre en rogne son amie.
Le sieur La Fouine dérangé par le vacarme assourdissant des cris de peurs de ses paysans et par les feulement de Hades (que l'on pouvait aisément prendre pour des rugissements quand on ne connaissait pas le dragon) sorti prestement. A ce moment la Hades laissa choir à ses pieds une enveloppe, puis reparti sans attendre.

Lorsque le sieur La Fouine ouvrit la lettre, il lut:

Bien le bonsoir seigneur La fouine !

Au bout de quelques minutes une mésange alla se poser à côté d'elle.
La mésange regarda Dame Kalife et s'envola. Elle revint quelques secondes plus tard et se posa à nouveau à côté de l'elfe. Elle tenait cette fois une rose dans son bec. Elle s'approcha en sautillant, posa la rose aux pieds de Dame Kalife, recula un peu, et se métamorphosa en... La fouine!!
Celui-ci se remit quelques instants et dit :

-Ravi de vous voir Dame Kalife ! J'espère ne pas avoir troublé votre sommeil. Comme vous avez pu le voir, je m'essaie à la magie.

Sur ces derniers mots, il esquissa un sourire. Kalife le regarda nullement étonnée.

-Je ne savais pas que les nains savent faire de la magie. Néanmoins si c'est la première fois que vous essayez cela est plutôt réussi bien que si vous essayez de tromper un elfe ainsi vous n'êtes pas encore prêt. Le bec de votre mésange n'est pas assez solide. Le bec que vous avez fait est aussi mou qu'un bec de corneille, quant à sa forme le bout n'est pas assez fin.

Vous n'avez nullement troublé mon sommeil, merci de vous en inquiéter. J’espère que vous avez pu apprécier les décorations de la citée pour la fête de la Sainte Grâce. Quant à mes gardes heureusement qu'ils vous ont laissé passer vu que je les avais prévenu de votre arrivée et qu'aujourd'hui est la fête de la Sainte Grâce. Même si mes gardes ne vous avaient pas aperçu croyez vous franchement que Hades vous aurait laissé passer?!

Kalife se disait que décidément la fête de la Sainte Grâce avait une drôle d'influence sur le seigneur La Fouine.

Je vous remercie dit-elle en inclinant légèrement la tête de vos présents, mais mis à part le tableau je ne puis les accepter ce sont des cadeaux pour un roi, ou des offrandes pour un Dieu, non pas pour une elfette comme moi. Je vous prierai donc de bien vouloir les reprendre.

N'attendant pas la réponse du nain, elle le prit par le bras et l'obligea à la suivre elle l'emmena dans un recoin ou il découvrit un jardin qui lui rappelait des souvenirs. Il se trouvait là toute la flore connue et inconnue du territoire de cristal.

En le voyant ainsi béa, l'elfette sourit de la surprise qu'elle venait de lui faire. Comme si simplement parce qu'elle habitait dorénavant dans les plaines de Port Galante cela l'empêchait de savoir et connaître par coeur toutes les espèces s'y trouvant.
Devant la beauté de ce jardin, La fouine ne put s'empêcher d'ajouter :

-Vous voyez, j'avais raison pour les cadeaux. Certaines personnes les méritent bien plus qu'un roi. Beaucoup de rois n'ont pas votre noblesse, et le soin que vous portez à ce jardin le prouve. Je suis d'ailleurs persuadé que vous portez autant d'attention à votre citée et à vos amis. Mais j'aime votre modestie. Cela vous fait une qualité de plus.

Décidément, vous devez avoir beaucoup de prétendants...

Décidément pensa Kalife la Sainte Grâce avait un drôle d'effet sur le nain.
De plus elle avait la certitude que quoi qu'elle dise rien ne pourrait le faire changer d'avis aussi ne répondit-elle rien, bien qu'elle n'en pensa pas moins. Soudain une ombre leur cacha le soleil c'était Hades qui la rappelait à ses obligations.

Dans une heure le repas sera servi au château d'ici là si vous le désirez vous pouvez continuer de vous promener dans le jardin ou bien allez dans la ville à moins que vous ne désiriez rentrer avec moi au château. Moi même je ne puis vous accompagner en ville ou vous servir de guide dans mes jardins, ayant des travaux à surveiller et des paperasses à remplir. Mais mes gens se feront un plaisir de vous distraire et de vous guider, vous pouvez aussi, si vous le désirez visiter mes haras.
Sur ce je vous laisse mais n'oubliez pas que le repas sera servi dans une heure et demi si vous n'y êtes pas à cette heure là Hades ne sera pas content et ma cuisinière non plus lui dit-elle en souriant.
Alors que Dame Kalife se retournait et s'apprêtait à appeler son dragon, La fouine la retint par la main et dit : [/i]

-Attendez...

Dame Kalife, quelque peu surprise, se retourna. La fouine lui lâcha la main et reprit :

Je voudrais vous montrer quelque chose... Quelque chose que personne n'a vu depuis mon enfance.

Sur ces mots, La fouine défit le noeud de la cape noire qu'il avait pris l'habitude de porter et révéla un corps…de nain, certes…mais plus fin…musclé, mais élancé…et ce visage…un visage d'elfe noir! Un nain sans barbe!
Quelque peu ébloui par le soleil, il finit par ouvrir des yeux d'un vert intense. Il fixa Dame Kalife et ajouta :

-Ma mère appartenait au peuple nain, mais pas mon père.

Sur ces paroles, il se baissa, attrapa sa cape et se couvrit à nouveau.
Kalife fut très touché par le geste du seigneur La Fouine, mais elle ne put s'empêcher de vouloir lancer une "bêtise".

-Ainsi vous avez de la famille du côté du seigneur Elvin?! Et bien heureusement que vous avez bien gardé votre secret il risquerait, s’il l'apprenait de faire une crise cardiaque, lui qui pense que les elfes noir sont au dessus de toute les races !

Kalife rougit, puis se retira un peu honteuse de ce qu'elle venait de dire, d'un pas vif et plus rapide que d'ordinaire. S'excusant encore de devoir partir à cause des ses obligations.
Pendant que Dame Kalife s'éloignait, La fouine finit de réajuster le capuchon de sa cape, un sourire malicieux aux lèvres. Celui-ci profita de la matinée pour visiter ces terres qui lui étaient encore inconnues en attendant l'heure du déjeuner.

Vers 11h30, il se fit accompagner vers la salle à manger, se demandant ce qu'allait lui servir un chef elfe, des Plaines qui plus est.
Quand il entra dans la salle à manger, il vit que tous attendaient debout et que deux sièges étaient vides ainsi qu’une paillasse. Il fit signe à un valet qui lui désigna où se trouvait sa place. Celle ci était près d’un des bouts de la table, du côté où se trouvait l’autre place vide, il n’était d’ailleurs séparé de celle-ci que par un grand jeune elfe aux traits limpides. Il se mit alors à observer la salle se disant avec raison qu’on attendait ainsi la maîtresse de maison.

La salle était assez grande pour y tenir une assemblée de vieux dragons (hors tout le monde sait que les dragons ne cessent jamais de grandir), à peu prés accroché à deux mètres du sol était exposée une collection de tableaux, comme il la regardait de plus près il vit que c’était l’une des plus belles collections de tableaux représentant la famille royale elfique. Au dessus, au fur et à mesure que l’on levait les yeux, les murs se sculptaient de plus en plus. Bordant le plafond se trouvait une fresque en or et au dessus sur fond blanc était peinte avec de chaudes couleurs pastel, de telles choses dont la beauté artistique ne peuvent être décrite.

A ce moment là de son inspection des lieux, les portes s’ouvrirent et laissèrent passer Hades et Dame Kalife avançant de front. Dame Kalife s’approcha de la place vide qui se trouvait en chef de table et Hades de la paillasse qui se trouvait en face de la place de Dame Kalife
Kalife s’assit, puis Hades et enfin tous les autres invités ensemble. A ce moment commença le défilé de valet transportant des mets variés et divers, ainsi que des boissons, des plus exotiques, aux plus classiques en passant par les plus rares et les plus fantaisistes.

Une fois rassasié le Sieur La Fouine reprit son inspection en s’attardant cette fois-ci sur les personnes, et vit que le grand elfe qui le séparait de Dame Kalife semblait être son guerrier, car celui-ci bien que jeune encore laissait déjà voir saillir sous sa peau de larges muscles, fins, nerveux et durs. De l’autre côté de l’elfette, assis à sa droite se trouvait…non… !!!
Un instant il avait cru que se fut un grand nain, mais en regardant de plus près il vit que c’était bien un elfe. Un elfe de petite taille, rabougri, le dos voûté, les épaules courbées, mais de taille plus large qu’un elfe, avec des oreilles moins pointues et qui semblaient lasses de vouloir toucher les nuages. De plus, son menton pointu et son nez droit et légèrement crochu lui donnaient l’air d’avoir les plus mauvaises intentions du monde. En l’écoutant parler avec Kalife, il comprit que ce sombre personnage n’était autre que le très connu Iznogood qui apparemment faisait tout pour plaire à celle-ci. Puis il comprit que celui-ci faisait des avances à Dame Kalife qui les repoussait négligemment d’un geste de la main sans se départir de son sourire. Voyant qu’Iznogood avait remarqué qu’il le détaillait La Fouine se mit à observer le service. Il ne pût que constater qu’il était parfait et que chaque valet s’occupait de deux convives à la fois, à part la maîtresse de maison qui avait droit à son propre serveur.

Enfin vint le moment du dessert. Deux valets tirèrent un lourd rideau qui cachait un balcon. En dessous et parallèlement au château se trouvait la grande rue du village, où il le comprit vite avaient été dressé pour l’occasion des tables sur lesquelles le peuple elfique avait été servi et restauré, seule une table, la plus proche du balcon était vide il n’y avait dessus aucun plat et la population l’avait laissé déserte.

Quand Dame kalife vit que son peuple avait fini de manger, elle prit place sur le balcon, aussitôt le silence se fit et Horoum, son guerrier, après quelques secondes s’approcha d’elle respectueusement et lui présenta sur leur lit de velours quatre épées magnifiques de part leur forme, leur sculpture et leurs gravures. D’un œil de connaisseur La Fouine les jugea vieilles de plusieurs centaines de siècles et pourtant celles-ci étaient aussi belles et effilées qu’à leur premier jour.
Lorsque Dame Kalife les prit en mains, il pût constater que sur leurs deuxièmes faces était gravée en termes mystiques une phrase mystérieuse. Dame Kalife monta sur la balustrade et ainsi perchée elle présenta les épées à son peuple qui, en les reconnaissant, hochèrent la tête, pendant que des valets plaçaient sur la table vide un gâteau gigantesque qui nourrirait toute la population. Une fois ceci fait Dame Kalife rassembla les épées et commença un enchaînement savant, mais en la regardant ainsi enchaîner différents mouvements, il se rendit compte que ce n’était pas qu’une simple passe d’arme et que le moindre décalage temporel et la moindre hésitation au niveau des mouvements serait fatal à l’elfette. Ainsi pendant les cinq minutes que dura la chorégraphie, tous retinrent leur souffle, même Hades qui on le voyait avait du mal à se retenir aussi longtemps. Enfin vint l’apothéose, Kalife fit s’envoler les épées vers le ciel, ou lorsqu’elles se croisèrent, provoquèrent un éblouissement aveuglant. Et lorsque cet éblouissement prit fin tous purent voir que les épées étaient plantées pile au centre du gâteau et que celui-ci était coupé en part tellement égales qu’elles en étaient identiques. Et pourtant il en était sûr personne n’avait découpé le gâteau à l’insu du peuple et de lui même. Kalife descendit de la balustrade en reprenant son souffle et lança à un valet qu’il ne devait pas oublier de monter des parts pour elle et ses invités. La Fouine fut tellement surpris par l’absence de discours après ce rituel que horoum se pencha vers lui et lui expliqua simplement qu’il serait fait à minuit pour clôturer cette fête de la Sainte Grâce.

Devant un tel spectacle, La fouine se dit que les elfes étaient vraiment une race respectable et noble, et que l'arrogance dont ils font parfois preuve vis-à-vis des autres races n'était pas si injustifiée qu'il le pensait. Il ne regrettait pas sa venue. D'ailleurs, il ne fallait pas qu'il oublie la raison de sa venue. Il se devait de...
La fouine fut interrompu par les hourras de la foule et vit Dame Kalife reprendre place à la table. Il ne put s'empêcher de la féliciter :

-Grandiose est le terme qui convient je pense, dit-il d'un ton malicieux qui laissait deviner un sourire sur ses lèvres.

Dame Kalife esquissa un sourire.
Le repas reprit son cours et se termina par le gâteau. Au cours de ses nombreux voyages, La fouine n'avait jamais rien goûté d'aussi succulent. Depuis son arrivée, tous ses sens étaient en éveil et il devait se concentrer pour ne pas se perdre dans ses songes et ses observations minutieuses.
A la fin du service, La fouine se vit offrir un nectar d'ambroisie que Dame Kalife lui proposa de finir en privé, sur l'un de ses balcons, avant qu'elle ne fasse le discours de clôture de la Sainte Grâce.

La fouine accepta avec joie.
L'occasion idéale, pensa-t-il.

Dame Kalife congédia donc ses gardes du corps et conseillers pour aller savourer l'air frais, à la lueur des étoiles. Elle s'avança vers la balustrade avec sa prestance habituelle, demandant à La fouine s'il aimait son séjour ici. La fouine en profita alors pour se rapprocher discrètement d'elle, dans son dos.Arrivé tout près d'elle, il lui prit la main. Surprise, Dame Kalife se retourna. La fouine avait à nouveau quitté sa cape, découvrant son visage et se tenait à genou, sa main dans les siennes.

-Dame Kalife, J'ai une faveur à vous demander, mais je dois auparavant vous avouer quelque chose.
Depuis le premier jour où je vous ai rencontrée à la Curia, je ne cesse de penser à vous et plus j'apprends à vous connaître et plus mon coeur bat pour vous.

Je n'ai pas la prétention d'être la personne idéale pour vous, ni de vous rendre heureuse chaque jour de votre vie, mais ce qui est sûr, c'est que quoiqu'il arrive, je vous aimerai toujours, y compris (et surtout) dans les moments difficiles. Je suis prêt à assumer nos différences et la distance qui nous sépare si vous m'aimez comme je vous aime. Car oui, c'est bien ça : je vous aime.

Depuis une semaine, vous recevez des messages de la Curia de la part d'un mystérieux inconnu. Et bien cette personne n'est autre que moi. J'ai préféré garder l'anonymat pour être sûr que vos amis ne se mêleraient pas de quelque chose qui ne concerne que vous et moi. Je m'excuse de ce mystère mais réitère à présent ma demande devant vous:
Accepterez-vous de m'épouser?

La fouine sentait battre son coeur plus vite que jamais mais n'en laissait rien paraître. Il leva les yeux vers Dame Kalife. Il avait un regard intense et pénétrant.
Kalife légèrement déroutée, mais non surprise, soupira et baissa les yeux pour le regarder bien en face.

-Monsieur je pense que vous n’avez pas pensé à toutes les conséquences de votre acte, et à ce que cela impliquerait pour moi de vous dire oui…

Vous dites avoir du sang elfe noir en vous, mais je pense que vous savez que les deux races ne s’aiment guère et que bien que le sieur Elvin soit mon ami et que nous nous considérons comme frère et sœur, cela n’empêche pas moins, que si la reine mère dont vous apercevez le tableau s’en apercevait, elle serait obligée de sévir et qui sait si je ne serais pas bannie des leurs, alors en épouser un même s’il ne l’est qu’a moitié…
De plus vous êtes aussi nain et bien que nos deux peuples ne se fassent la guerre et qu’ils aient des liens plutôt agréables par ces temps troubles, ils ne sont pas prêts à cela. Et nos traditions et rituels divergent totalement.
Je pense que vous m’avez aussi entendu discuter avec mon conseiller Iznogood, qui lui aussi a demandé ma main et me menace de guerre civile et politique. Bien sur il ne le dit pas ouvertement, mais je pense que vous avez pu apercevoir son âme obscure…
Ensuite, j’ai des secrets lourds et épuisant à porter et malheureusement je suis née avec et les porterai toujours, et d’autres que j’ai du porter avec le temps, et je ne suis pas sûre que vous soyez prêt à les porter.
Il faut aussi penser aux foudres que vous risquez de recevoir d’Elvin et d’Hades, ainsi que peut-être d’autre.
Excusez moi de vous paraître aussi pessimiste en ce jour qui a l’air de tant compter pour vous, mais je suis lucide et je connais les obstacles.

Enfin, j’ai l’impression que tout ceci est un peu prématuré et que vous ne me connaissez pas encore assez bien, je suis encore jeune, pas souvent mature, parfois trop franche et trop naïve, garce assez souvent et la fille de la liberté, si celle-ci permet que je me décrive ainsi.
Tout ceci me perturbe, m’inquiète et m’empêche de vous parler plus franchement, mon cœur s’ouvre à vos paroles, mais ma raison m’empêche de vous en dévoiler plus sur moi et de vous conter ces secrets.

Une fois ceci dit, elle se remit face au balcon en attendant la fin de la réflexion du sieur La Fouine. Et en attendant regarda ces gens qui ajustaient les guitares et terminaient les dernières mise en place pour la fête qui allaient se dérouler toute l’après midi et jusqu’à minuit pas une seconde de plus. Cela ne durait plus longtemps, car c’était la fête de la Sainte Grace et non n’importe quelle autre fête, ce qui impliquait certaines obligations. Mais comme la fête commençait dès tôt dans l’après midi, tout le monde était quand même content.

La fouine s'attendait à ce genre de réponse. Cela ne le perturba pas un instant. Son enfance difficile lui avait appris que l'on doit toujours se battre dans la vie. Il reprit donc :

-Je suis prêt à affronter les épreuves les plus terribles si cela me permet d'être à vos côtés.

Votre conseiller ? Laissez-moi lui parler. Ma hache est très diplomate. A mes côtés vous n'aurez plus à le craindre. D'autant plus que vos amis seront toujours là. J'ai de très bonnes relations avec Elvin, croyez-moi.

Vos secrets ? Je suis prêt à les partager et les assumer avec vous. Ils vous seront moins lourds à porter. Je sais de quoi je parle car j'ai moi aussi mon lot de secrets et je peux vous assurer que vous révéler mon visage m'a fait un bien fou.

Nos différences ? Je les surmonterai et je suis sûr que vous aussi. Les autres ? Nous pouvons les duper. Personne n'a jamais vu mon visage. Ils savent que je suis un nain seulement parce que j'aime la bière. Avec ma ruse et votre magie je suis persuadé que l'on peut me faire passer pour un elfe aux yeux de tous. Pour vous je changerai de race et de coutumes.

C'est trop tôt ? Vous avez raison. Mais je suis prêt à attendre que nous apprenions à mieux nous connaître. Au moins, vous connaissez mes sentiments pour vous. Si vous les partagez, peu m'importe que nous nous marions ou pas. Mon coeur en sera comblé. Le reste viendra avec le temps.

Mais je ne veux pas non plus vous mettre mal à l'aise. Je vous ai dit ce que mon coeur criait depuis des mois. A présent je vais préparer mes affaires. Je partirai à minuit, lorsque la fête sera terminée. Je vous remercie encore pour ce séjour inoubliable.

Mes respects gente Dame.

Sur ces dernières paroles, La fouine se retourna et commença à partir.

Alors qu’il arrivait à la porte il entendit Kalife murmurer, puis elle se redressa, résolue et d’un pas décidé rejoint La Fouine.

-Avant que vous ne partiez j’aimerais vous montrer quelque chose !

lui lança-t-elle sans s’arrêter. Ce qui obligeât La Fouine à trottiner derrière elle. Ils traversèrent le jardin de Port-Galante en diagonale et pénétrèrent dans un haut et grand labyrinthe, seulement arrivés au seuil du labyrinthe elle ralentit sa cadence pour ne pas qu’il la perde de vue. Car toutes personnes entrant dans ce labyrinthe sans l’aide d’une boussole ou de grande connaissance des astres, ou même sans Kalife comme guide était certain de se perdre.
Au bout de 6 pas La Fouine ne savait plus ou se trouvait l’entrée, au bout d’une minute, il ne savait plus ou se trouvaient le Nord et le Sud. Durant 5 minutes ils marchèrent ainsi dans la pénombre des murs végétaux du labyrinthe.
Enfin Kalife murmura
Nous sommes arrivés. Puis elle se tourna vers lui et lui demanda une promesse : Promettez moi que quoi que vous voyez vous ne prononcerez pas le moindre mot ! Quant à ne pas révéler ce que vous verrez je vous fais confiance.

Une fois qu’il lui eut promis elle leva sa main et une partie du mur végétal bougeât et s’ouvrit comme une porte sans le moindre bruit. Kalife entra laissa La Fouine entrer tout en lui rappelant sa promesse d’un doigt sur la bouche. La porte végétale se ferma derrière eux et Kalife continua d’avancer à pas de loup, seul le froufrou de sa tenue déchirait le silence. Bientôt il aperçurent une espèce d’écurie, mais construite dans un arbre géant.
En y regardant de plus près il vit qu’elle n’était pas taillée dans l’arbre, mais que c’était l’arbre lui même qui avait poussé sous forme d’écurie entourée d’une prairie, celle-ci fermée par l’écorce de l’arbre qui était en fait la porte par laquelle ils étaient entrés. Arrivés près de l’écurie, Kalife se mit a fredonner de plus en plus fort, mais sans hausser la voie, c’était une mélodie douce de langue inconnue, qui se transforma et mua. Son compagnon ne comprit pas tout de suite, mais après quelques instants il eut comme l’impression que la voie de Kalife était la pluie, puis le soleil, ensuite elle se fit plus sourde et il reconnut l’approche du tonnerre, après elle devint cristalline et il reconnut par sa voie les astres. Enfin elle se tût et un léger hennissement qui ne ressemblait pas à celui d’un cheval se fit entendre. Alors comme si Kalife attendait cette réponse elle s’avança vers l’une des stabulations.

Elle en ouvrit la porte du haut, leva trois doigts devant le visage de son compagnon et laissa le sieur regarder à son tour. A l’intérieur se trouvaient trois pégases différents l’un limpide comme l’eau d’un ruisseau, le deuxième noir avec des éclairs blanc qui semblaient se mouvoir le long de sa robe, La Fouine eut d’abord du mal à voir le troisième aussi regarda-t-il Kalife qui lui désigna le coin le plus sombre de la pièce, lorsqu’il vit une chose bouger, il reconnut le troisième, il était aussi noir que les ténèbres et semblait se fondre dans l’obscurité.
Mais il n’était pas au bout de ses surprises, après avoir fermé la porte de la stabulation ils passèrent devant une cage gigantesque dans laquelle il reconnut à leur chant se tenait une centaine d’oiseaux, qu'il ne pouvait voir, car la nuit venait de tomber. Alors, Kalife siffla deux notes à cet appel un oiseau de la taille d’un moineau se posa sur le doigt de Kalife.
La Fouine se demandait pourquoi elle le lui montrait, car il avait l’air de ne rien avoir de spécial comparé aux pégases jusqu'à ce qu’un rayon de lune l’éclaire. A ce moment là La Fouine retint un hoquet de surprise, car la parure de l‘oiseau était colorée, mais ces couleurs ne venaient pas des plumes, mais des milliers de minuscules pierres précieuses qui y étaient attachées. L’oiseau s’envola et Kalife siffla trois autres notes, alors un oiseau presque aussi grand qu’un paon, mais beaucoup plus élégant s’approcha en voletant gracieusement et se posa sur une branche près d’eux. Sur lui, La Fouine put distinguer des diamants, des saphirs, et des rubis, même sur ses pattes se trouvaient des topazes et ses serres étaient de Lapis-lazuli. En regardant plus attentivement il comprit une chose…Ils étaient fait de pierre précieuse ! et pas seulement recouvert…et tout cela était naturel…

Kalife l’emmena enfin près de ce qui semblait être la dernière stabulation, le regarda dans les yeux et ouvrit la porte du haut. La Fouine regarda kalife droit dans les yeux lui aussi, se demandant ce que lui réservait encore sa compagne pour la nuit. Il regarda et n’eut pas longtemps besoin de chercher pour trouver ce que Kalife voulait lui montrer. Couché sur la paille se trouvait une ravissante licorne blanche comme la neige qui le regardait droit dans les yeux, allongé à côté d’elle se trouvait trois poulains de quelques jours à peine (ce qui expliquait leur absence de corne sur le front), le premier était celui qui semblait le plus normal, la seul différence avec sa mère était que sa robe au lieu d’être blanche était argenté, le second avait une robe dorée, et le troisième noir était constellé de taches lumineuses blanches.
Alors La Fouine comprit pourquoi bien qu’il fasse nuit il pouvait les distinguer aussi facilement. En fait à eux trois les poulains et/ou pouliches (il n’arrivait pas à faire la différence) formaient un demi cercle autour de leur mère et leur robe apportaient une étrange lueur blanche/dorée à la pièce.
Kalife encore une fois referma la porte du haut de la stabulation devant les yeux, à la fois apeuré, inquiet, fasciné et émerveillé du Sieur La Fouine. Toujours sans un bruit ils quittèrent ces lieux magnifiques, pour s’en retourner au château.

A la vue des licornes, La fouine comprit à quel point les secrets de Dame Kalife devaient être durs à porter. En effet, ces êtres purs devaient être protégés coûte que coûte. Il avait senti ses pulsions d'elfes noirs se réveiller en voyant les créatures: un sentiment de rejet et de haine. Mais il avait appris à maîtriser ces tendances maléfiques et il profita du spectacle, émerveillé mais silencieux.
Sur le chemin du retour, ils étaient restés silencieux. Ils marchaient côte à côte. La fouine ne put s'empêcher de glisser sa main dans celle de Dame Kalife. Celle-ci tourna la tête, surprise. Il lui sourit et baisa la main pour la remercier de ce cadeau. Il était heureux que Dame Kalife ait partagé ce secret avec lui. Il n'en parlerait à personne, mais veillerait désormais sur la citée, en secret.
Mais il était également heureux de ne pas avoir effrayé les licornes. En effet, celles-ci sentent le mal mieux que quiconque. Il savait désormais que son côté maléfique ne prendrait jamais le dessus.
Ils reprirent leur marche pour rentrer au château juste à temps pour la clôture de la Sainte Grâce.

Cependant avant qu'il n'arrive à la cité illuminée pour ce jour de fête, elle lui glissa un dernier mot :
-Bien que ces animaux soient très rares et que seuls les elfes connaissent leurs existences, ceux la sont les plus rares de tous et la majorité des elfes eux mêmes ne connaissent pas leurs existence. Seul une minorité sait qu'ils existent et encore plus rares sont ceux qui les ont vus. Encore une chose, vous pensez sûrement que ces "secrets pèsent très lourds pour moi », détrompez-vous, ils sont les plus légers de mes secrets!

La fouine sourit.
-Je me doutais bien que vous n'alliez pas me révéler votre plus lourd secret en premier. Mais peut être aurais-je le plaisir d'en savoir plus avec le temps.

Kalife sourit en entendant la réponse du Sieur La Fouine.
Arrivée au château, elle demanda à un des pages de montrer au seigneur ou se trouvait la chambre qui lui était réservée et ou il pourrait se changer (et/ou se laver) avant d'aller à la soirée. On lui dit aussi qu'il y trouverait différents costumes, lui laissant le choix, tout en lui imposant seulement l'élégance. Lorsqu'il demanda plus de précision, on lui dit seulement que les dames seraient en robe, que toute la populace y serait, et aussi que cela se passerait dans l'un des jardins, dans lequel se trouvait une grande place autour d'une fontaine ou danser.
Une fois seul, La fouine se lava minutieusement, sifflotant d'allégresse.

Après un bon bain, il entreprit de choisir sa tenue. Les nains ne sont pas connus pour leur élégance mais il y mit tout son coeur.
Après plusieurs essais, il opta pour une chemise blanche et un costume au vert sombre mais intense, comme ses yeux. Il y ajouta une de ses capes de la même couleur sur laquelle étaient brodées en argent les armoiries de sa guilde, la Confrérie du Syncrétisme. Mais contrairement à son habitude, il ne porterait pas la capuche. Dame Kalife avait parlé d'élégance. Il ne pouvait donc pas se le permettre. Il décida donc de porter un magnifique loup vénitien pour garder une partie de son visage recouvert.
Lorsqu'il fut prêt, il descendit vers les jardins. La brise du soir faisait flotter ses cheveux. Il n'avait plus senti cette sensation depuis des années.

Il s'approchait de la fontaine, lorsqu'il aperçut Dame Kalife.
Celle ci était vêtue d’une robe de soirée à la fois moderne et ancienne. Ses cheveux bruns avaient été relevés ce qui dégageait son visage. La robe turquoise s’harmonisait parfaitement avec ses yeux, un fin collier de lapis-lazuli soulignait son cou.
Tandis qu’il s’asseyait à ses côté, elle lui expliqua le déroulement de la soirée.

-Tout d’abord nous commencerons par des danses classiques, puis des danses traditionnelles, puis les plus connues, et en dernier les plus modernes.

Elle s’excusa ensuite de le laisser seul, mais elle se devait d’ouvrir le bal. A ce moment là commença une valse. Contre toute attente, La fouine rompit les protocoles en s'élançant à la suite de Dame Kalife. Il la prit par la main, l'entraîna au milieu de la piste de danse et commença à la faire valser sur un rythme endiablé, sous le regard médusé des uns, rancunier des autres. Mais très vite, son allégresse gagna la foule et le bal fut lancé.
Le temps semblait s'être arrêté. Ils continuèrent à valser une heure durant, si bien qu'ils durent faire une pause pour reprendre leur souffle et une coupe de nectar.
Le prétendant dont lui avait parlé Dame Kalife s'approcha et dit, s'adressant à lui :

-Dame Kalife devait ouvrir le bal avec moi étranger. Vous ne savez pas à quoi vous vous exposez jeune effron... La fouine l'interrompit :
-Elle devait peut être danser avec vous, mais elle l'a fait avec moi. A présent, nous discutons et votre présence nous importune.

L'homme mit sa main à la ceinture, prêt à révéler sa dague. Ne voulant pas créer de bagarre et gâcher la fête, La fouine jeta un regard à Dame Kalife qui fit disparaître l'arme par magie. La fouine fixa alors cet être répugnant dans les yeux. Il sentit son côté maléfique prendre le dessus. Il se força donc à se calmer avant de poursuivre :

-Je suis l'invité de Dame Kalife en ces lieux et je ne me mêlerai pas de vos affaires mais si vous osez me manquer de respect ou porter la main sur moi une fois de plus, vous verrez mon vrai visage. Par contre, je doute que vous n'ayez l'occasion de raconter ce que vous aurez vu. Si Dame Kalife souhaite danser avec vous, elle le fera. A présent laissez-nous.

Ne lui laissant pas le temps de répondre, La fouine entraîna Dame Kalife sur la piste pour une nouvelle danse. Une danse traditionnel elfique. Après quelques minutes très laborieuses, il s'en sortit plutôt bien. Il entreprit ensuite d'apprendre aux gens présents des danses naines et des danses traditionnelles des Hauts Plateaux.
Le bal se déroulait dans la joie et l'allégresse, mais La fouine gardait un oeil sur son nouvel ami qui semblait vouloir le tuer. Ne voulant pas être pris par surprise, La fouine préféra lui tendre un piège. Il prit donc congés de Dame Kalife le temps d'une danse. Le vieux fourbe en profita pour se jeter sur elle, lançant ses sbires s'occuper de La fouine. Ce dernier, s'en doutant, les attira vers un lieu reculé, et leur fit la morale. Il aimait la méthode forte. Il les déposa ensuite dans une charrette et les fit renvoyer chez eux. Il avait pris le soin de découper leur blason.
Il retourna sur la piste de danse et s'approcha du "fourbe". Il tendit la main vers Dame Kalife et dit sur un ton moqueur :

-Vous permettez que je vous emprunte votre cavalière ?

En passant, il lui tendit les écussons et lui glissa à l'oreille :

-Si vous ne voulez pas subir leur sort je vous conseille de quitter cette ville sur le champ.

Il lui jeta un regard si froid que le "fourbe" s'enfuit préparer une nouvelle sournoiserie. Il était dans un état de rage tel qu'il…repensa aux licornes. Ces êtres purs. Il se calma. Il faudrait qu'il médite cette soirée. Ses sentiments n'en rendaient que plus difficile sa maîtrise de soi.
Le sentant tendu, Dame Kalife lui sourit et ils se remirent à danser. La fouine lui dit, faisant allusion à sa petite bagarre :
-Je vous prie de m'excuser mais j'ai glissé dans vos jardins en me promenant et j'ai sali ma tenue.

Il esquissa un sourire et ne dit plus rien, profitant de ce moment d'intimité avec Dame Kalife. En effet, ils étaient peut être au milieu de centaines de personnes, mais La fouine ne sentait que leurs deux présences. Tous ses sens étaient réceptifs et il se sentait en parfaite harmonie avec elle. Tout le monde les regardait danser avec respect et envie.
Mais comme tout moment de bonheur celui-ci a une fin, car minuit s’approchait dangereusement. Quand Minuit sonna la musique s’arrêta et tous tournèrent la tête vers l’estrade qui avait été dressée pour les musiciens et pour ce moment là. Kalife se dirigeât donc vers l’estrade laissant son cavalier au soin de Horoum. Elle toussota pour s’éclaircir la gorge, puis commença.

-Mes frères, nous sommes réunis depuis ce matin pour passer comme tous les ans ensemble la fête de la Sainte Grace. Cette fête dont les symboles sont nombreux, et les plus importants. Pour la première fois nous la fêtons loin de notre patrie, ce qui rend sa symbolique encore plus fort. Je vous souhaite à tous une année heureuse et magnifique où chacun respectera comme aujourd’hui et comme toujours son voisin qu’il exerce ou nom le même métier que soit, qu’il ai ou non des idées différentes de la notre, qu’il soit plus ou moins riche que soit. J’ai été nommé pour être votre chef, mais comme toute personne je peux faillir ou faiblir. Et c’est avec votre aide que je ne faillirai pas et que je ne faiblirai pas. Aussi quoi qu’il se passe, si vous avez un problème ou une solution a un problème auquel nous n’avons pas pensé, c’est à vous de venir me le dire. De m’ouvrir les yeux pour me montrer ce qui va et ce qui ne va pas, bien que je l’espère tout ira pour le mieux. De part ce discours je clôture la fin de la fête de la Sainte Grace, puisse cette fête rester gravée dans votre mémoire et dans nos cœurs.

En disant cette phrase elle regarda inconsciemment son cavalier qui en voyant cela, en sourit de plus belle.
Les paroles de Dame Kalife résonnaient encore dans la tête de La fouine lorsqu'un tonnerre d'applaudissements éclata. La foule acclamait Dame Kalife. Il retrouva donc ses esprits et entreprit de faire un peu de magie. Il leva alors les bras au ciel et dans le ciel étoilé apparurent deux coeurs entremêlés. Une flèche vint les transpercer pour se terminer en une gerbe d'étincelles. Le feu d'artifice était lancé. Tout le monde leva les yeux au ciel.

Profitant de cette diversion, La fouine rejoind Dame Kalife, la prit par la main et l'entraîna vers un lieu plus calme et surtout moins fréquenté. Ils couraient du mieux qu’ils le pouvaient, puis, soudain, Dame Kalife se prit les pieds dans sa robe et ils roulèrent tous les deux dans l’herbe, jusqu’au bas de la pente. Là, ils se retrouvèrent nez à nez, allongés dans l’herbe. En l’aidant à se relever, La fouine la regarda dans les yeux, ôta son loup et lui dit:

-Madame merci. Merci pour cette journée. Elle prouve à mon esprit que mon cœur ne s’est pas trompé lorsqu’il s’est mis à battre pour vous. Mais elle restera la journée la plus triste de mon existence si vous ne partagez pas mes sentiments et que je repars seul, pensant à vous, sans espoir. Aussi, je m’aventure une seconde fois. Un mot de vous décidera de mon existence future. Triste et vide, ou heureuse auprès de vous, n’ayant d’autre but que de vous chérir et de vous protéger. Une chose est certaine, si tel est votre souhait, je repartirais pour ma citée ce soir et n’aborderais plus jamais ce sujet, vous aimant en silence.

La fouine prit ses mains dans les siennes et ajouta:
-Dame Kalife, partagez-vous mes sentiments ? Acceptez-vous de devenir ma femme ?

A ces mots, Kalife ferma les yeux et sonda son cœur. Dans celui-ci elle vit quelque chose qui l’intrigua et qu’elle n’avait encore jamais vu. Son esprit se mit alors à tourner à toute allure et lorsqu’elle rouvrit les yeux, une flamme de malice dansa dans ses yeux qu’elle cacha bien vite. Un triste sourire tomba sur ces lèvres en pensant à ce qu’elle allait oser faire. Puis sans mot dire, elle raccompagna le sieur La Fouine jusqu'à Hades qui devait le ramener chez, lui. La Fouine s’installa sur le dos du dragon un peu effrayé, Kalife fit ces recommandations à Hades et lui fit promettre ne pas chercher à embêter le nain, ni même tenter de le manger. Après, Kalife s’approcha de celui qui avait été son cavalier pour la soirée, celui-ci la regardait tristement sans mot dire, elle même ne dit rien, mais au moment ou Hades impatient commençait à décoller, Kalife se pencha vers le nain, et lui posa délicatement sur les lèvres un tendre baiser. Et s’éloigna, laissant le dragon et le nain s’éloigner dans la nuit. Mais dans le ciel éclata soudainement un mot un seul, que le nain lut intrigué « oui » était marqué sur le ciel noir en lettres dorées qui semblaient en même temps que le ciel, illuminer le cœur du nain.

Dame Tryptophane et Elvin adossés à un arbre centenaire profitaient des dernières traces de l’Hiver. La nature allait reprendre ces droits et cette clairière dans laquelle le jeune couple se retrouvai, et serait a nouveau pris d’assaut par les bûcherons du royaume
Elvin rajouta quelques morceaux de bois dans le feu dont les flammes dansantes illuminaient le ravissant visage de Dame Tryptophane. Elvin retira sa longue capeline de cuir et, s’asseyant a ses cotés, la couvrit de son manteau. Un calme paisible régnait sur ce coin de foret
Le craquement des branches du vieux chêne, seul témoin de leurs moments d’intimité et gardien muet des longues discussions sur les projets à venir les accueillait soir après soir depuis l’annonce de leurs fiançailles, perturbait le silence profond de la nuit.
Une légère bourrasque de vent fit frissonner dame tryptophane qui se colla contre la poitrine d’Elvin, leurs regards se croisèrent, Elvin se rapprocha doucement et ils changèrent un long baiser langoureux.

L éternité ne vaut que si elle est partagée avec Elle, Souffla Elvin en regardant le doux visage de Dame tryp qui le fixait

Il levèrent la tête vers la nuit particulièrement sombre lorsqu une lueur pale pointa a l horizon,
D’abord insignifiante celle-ci se transforma en un gigantesque OUI
La forme d’un dragon en ombre chinoise et se dirigeait au dessus du bois.

Elvin lança un sifflement strident et le reptile après avoir tourné un instant piqua vers la clairière et se posa en son centre.
Une forme glissa du dos d’Hadès et s’écrasa sur l’herbe humide. Elvin se redressa et se dirigea vers la masse au sol et la souleva sans ménagement

-La fouine !!!!! s’écria t il j espère que vous avez une raison valable à me fournir pour avoir contraint Hadès a vous porter !!

Alors que le Nain allait tenter quelques explications, Elvin se crispa soudainement

-Cette odeur fit il je connais ce parfum !!!!!!!

Repensant au « Oui » inscrit dans le ciel, son sang bouillonna, il saisi le nain par le col et le souleva de terre dans un accès de fureur. Le regard doux quelques instants auparavant laissait peu d’équivoque a la rage démoniaque qui s était emparé du guerrier elfe noir, l épée longue en réponse lugubre se mit a luire sinistrement

-N’osez point me dire que vous êtes le prétendant de ma noble sœur !!!!!!!
Cracha t il et avant que ce dernier n’ouvrent la bouche il se retrouva, les pieds battants l air contre l arbre…
Une main pâle se posa sur l’épaule du guerrier devenu incontrôlable.

-Elvin ! Intervint Tryptophane d’une voix douce mais néanmoins ferme, reposez-le, je vous en prie !
Mais l’Elfe noir ne bougea pas et son regard haineux restait rivé sur le nain.

-Laissez-le s’expliquer au moins ! Insista Tryptophane, soyez raisonnable et reposez-le !

Elle exerçait une légère pression sur l’épaule de son fiancé et il consentit finalement à lâcher le Seigneur La Fouine qui tomba par terre et se releva d’un bond, sur la défensive.

-Ecoutons de prime abord ce qu’il a à nous raconter... dit-elle à Elvin pour le conforter dans la décision qu’il paraissait avoir prise à contrecœur ...et nous pourrons toujours le torturer si sa réponse n’est pas assez satisfaisante ! Finit-elle avec un large sourire à l’adresse des deux hommes.

En entendant la fin de phrase de Tryptophane, l’Elfe noir tourna vivement la tête en sa direction et ouvrit de grands yeux, comme étonné de ce revirement d’attitude. Puis il arbora un rictus mauvais et se retourna vers le nain qui s’était épousseté et avait pris une posture déterminée, bien décidé à ne plus se laisser surprendre par la rapidité du guerrier elfe noir. Tryptophane prit alors la parole sans sourire.

-Et bien Seigneur La Fouine, narrez-nous donc vos aventures romantiques avec la charmante Dame Kalife...

Elvin le fixait de son regard flamboyant et attendait le moindre faux pas pour lui sauter à la gorge...

Le roi Mondar aimait se balader dans les ruelles animées de Marcorignan. Il y avait toujours des marchands au bagou divertissant, des créatures de toutes les races, des elfes musclés aux cheveux resplendissant et de « félines » léonites. Mais il se faisait tard, il quitta le quartier est pour se rapprocher du chateaux situé sur les hauteurs. Son allure massive et le calme qui l’entourait jurait avec l’animation du reste de la ville. Dans le relatif silence, deux gardes étaient de faction devant l’immense pont-levis.

-Qui va là?

Un faible feulement fit comprendre à qui ils s’adressaient. Ils se dressèrent au garde à vous.
Alors qu’il était sur le point de les dépasser, Mondar dévisagea celui qui était à sa droite. Il s’approcha de lui…

-Nouveau?

Le garde semblait détacher ses mots avec difficulté.

-Heu, oui, mes-si-reuh!

Mondar fut surpris de voir un demeuré chargé de la garde du château.

-Votre Nom?
-Salkar, Mes-si-reuh!
-Je vous demande votre nom de famille, soldat!
-Ak-tèr, mes-si-reuh!

Mondar plissa un oeil.

-Salkar Aktèr? c’est votre vrai nom ça?
-Je-sais-pas, mes-si-reuh! Ma ma-man elle-m’a-toujours-appelée comme ça-euh.

Mondar tourna les talons et continua son chemin, il pénétra dans les hautes murailles du chateaux.

Il faudra que je trouve Engryldior, se dit-il,
-il recrute des demeurés maintenant?
-MES-SIREUH!

Mondar se retourna.

-Et bien quoi?
-Ve-nez-voireuh! Y’a é-crit…

Un Effort énorme s’accomplissait apparemment dans la large boite crânienne du léonite.

I…U…O, Y’a é-crit iuo Mes-sireuh!

Mondar fronça les sourcil. Il ressortit de l’enceinte et fixa l’endroit que lui indiquait le garde.
Il put voir, très loin, vers le sud-est, une écriture, distincte malgré la distance: Un seul mot, un oui à l’envers éclairait le ciel.
Il regarda avec un air légèrement désespéré le garde. Puis s’en retourna sans mot dire.

Voyons voir, c’est au dessus de la grande boucle du fil d’argent que ce mot apparaît il me semble. Qui est-ce qu’il y a dans le coin. Le seigneur Duke?

Il s’arrêta d’un coup. Et ce tapa le front.

-Quel Rank, ça doit venir de la citée à dame Kalife!

Il reparti en se frottant les mains.

-Si c’est le cas, on va encore avoir des réjouissances! Pensa-t-il dans un sourire. Le bonheur de son vieil ami La Fouine le mettait en joie. Dame Kalife doit être troublée, pour que l’on ne voit son message que d’un côté.
Il rit.
J’aimerais quand même voir la tronche du seigneur Elvin…

Il rit encore.Ses pensées furent interrompus quand il croisa Engryldior au détour d’un couloir. Il lui sortit une griffe sous le nez.

-Dîtes moi, mon cher, Salkar Aktèr, ça vous dit quelque chose?
-Heu, bien sûr messire, c’est un nouveau garde que j’ai embauché ce matin.
-Et depuis quand recrutez vous ce genre de personne, je vous prie?

Engrildior regarda autour de lui, comme s’il avait peur d’être épié.

-Chuuut messire, il faut que je vous dise, il a des relations…

Le regard de Mondar s’éclaira à la fois d’étonnement et de colère.

-Et depuis quand pratiquez vous ces méthodes, puis-je savoir? Vous seriez encore dans votre hutte misérable si je m’étais permis ces critères dans le choix de mes collaborateurs!
-Mais, mais, c’est le frère de Rashka!

Mondar se reprit.

-Noooooooooooon?
-Heu, oui, et elle m’a assuré qu’il avait un fort potentiel au combat.

Mondar se rasséréna.

-Mouais. Je suppose qu’elle est encore debout à cette heure-ci?
-Certainement messire.
-Dîtes lui de se joindre à nous, nous discuterons de tout cela dans ma chambre.

Et il s’éloigna avec un léger sourire.

En quelques minutes, La fouine avait ressenti de la déception lorsqu'il avait cru que Dame Kalife refusait sa proposition et le renvoyait chez lui, un bonheur intense lorsqu'il vit s'afficher un OUI au beau milieu de la nuit et de la surprise lorsqu'il fut sauvagement assailli par le seigneur Elvin.
L'espace d'un instant, une soif de violence s'était éveillée en lui. Ses yeux d'elfe noir s'étaient embrasés, sa main crispée sur sa dague, lorsqu'il reconnut le seigneur Elvin. A la vue de son futur beau-frère, sa colère retomba. En demandant la main de Dame Kalife, il savait que cela devait arriver. Il ne pensait pas que ce soit si tôt, tout simplement. Il ne broncha donc pas, attendant que le guerrier se calme. Une dispute avec lui n'était pas souhaitable pour l'ambiance des repas de famille à venir. Et puis, en bon nain, il savait qu'il prendrait moins de risques en le défiant à la bière qu'à l'épée. Il salua l'intervention de Dame Tryptophane qui eut l'art de détendre un peu l'atmosphère. Il resta néanmoins très méfiant une fois que le seigneur Elvin l'eut reposé. Il épousseta calmement sa cape et remit sa capuche. Trop de monde avait vu son vrai visage aujourd'hui. Des années d'effort pour cacher son identité réduite à néant en quelques heures. Si ce n'était pas une preuve d'amour ça... Il se risqua à parler:

-Que voulez-vous que je vous dise sinon que je l'aime ?
Je comprends votre réaction mais je vous assure qu'elle n'est pas justifiée. Je souhaite tout autant que vous que Dame Kalife soit heureuse et jamais je ne la ferai souffrir.

Le bras resta un long moment en l’air lançant une sinistre lumière pâle sur le visage d’Elvin.
Le guerrier senti la légère pression de la main de sa bien aimée sur son épaule. Le regard qu il avait perçu calma un peu l’envie de sang qui l avait submergé il connaissait que trop bien la noirceur des yeux d elfes noirs

Quel sang peut bien couler dans ces veines pensa t il

Le bras descendit lentement mais la main restait crispée sur le pommeau de l épée
Je l aime !! Que pouvais répondre Elvin a ça … Il détourna la tête vers Tryptophane et regarda a nouveau le nain. Elvin ressentait envers Dame Tryptophane les mêmes sentiments que ce nain éprouvait pour sa jeune sœur

-Ton regard te sauves la vie …..Momentanément ….juste momentanément lança t il en tentent de simuler un brin de colère

Il pris la main de dame tryptophane et la souleva pour l’aider a prendre place sur le dos d’Hadès et d’un bond sauta en selle.

-Par contre ….et afin de bien peser le poids de votre engagement envers ma jeune sœur, je pense qu un peu de marche a pied vous fera le plus grand bien

Sans un regard pour la Fouine, il lança un Ordre a Hadès qui s’envola au dessus de la clairière.

-Marcorignan est par la ! entendit le nain qui leva alors la tête juste pour apercevoir l’éclat d une lame qui alla se planter dans l arbre derrière lui, un filet de sang coula de la fine cicatrice que la dague avait ouverte.

-Et ne me regardez plus jamais comme ça !

La fouine porta sa main à son visage et essuya le filet rouge qui lui coulait sur la joue du revers de la main. Il la porta à sa bouche et goûta à son sang du bout des lèvres. Nul doute, cette légère cicatrice s'effacerait bientôt de son visage mais elle resterait plus longtemps dans son coeur. Il ne relâcherait plus son attention en présence d'Elvin. Il savait que le seigneur Elvin finirait par l'accepter, mais sa fierté le rendait bien trop imprévisible. Il se tourna vers la dague, s'approcha de l'arbre et la saisit. Il l'arracha, l'essuya et la mit à sa ceinture. Il se ferait un plaisir de la rendre à son propriétaire, un jour peut-être...
Toujours pensif, il entreprit de rejoindre Marcorignan. Il prit son temps, profitant du calme de la forêt pour songer à son avenir. Cela lui prendrait bien 3 jours.

Trois jours plus tard, les sentinelles de Marcorignan repérèrent une présence aux alentours du château. L'être en question s'avançait en titubant vers les portes. Il semblait exténué et sa démarche était désordonnée. Il zigzaguait, boitait et trébuchait sans cesse. Les gardes lui ordonnaient de s'arrêter, le menaçant. Lorsqu'ils reconnurent les armoiries de la Confrérie du Syncrétisme sur sa cape déchirée, ils se portèrent aussitôt, non sans méfiance, au secours du seigneur La fouine. Arrivés à sa hauteur, ils constatèrent qu'il était fiévreux et très malade. Il fut donc porté à l'abri et les meilleurs médecins du roi Mondar furent appelés.

La rumeur du retour du seigneur La Fouine s était répandue comme une traînée de poudre.
De folles histoire de rencontre de trolls et aux créatures s’accentuaient de chaque personnes qui entendaient l’histoire et la répétaient ajoutant leurs propres peurs a l’argumentation du combat qu’avait du être celui de ce seigneur.
Elvin traversa le couloir menant a l’infirmerie Royale, les gardes qui avait tout d abord croisés leurs lances signifiant ainsi une de interdiction de passer les relevèrent avec force rapidité devant le regard noir qu’Elvin leur jeta

-Foutu bougre de nain stupide hurla Elvin en claquant la porte de la chambre de La Fouine
Comment peut on être assez bête et assez fou pour vouloir prouver sa résistance ainsi

La tête du seigneur La fouine se tourna vers le guerrier, un sourire ravi éclaira son visage marqué par l’effort et la faim. L’inquiétude d’Elvin, qui continuait de l’accabler de tous les maux de la terre, le ravissait au plus haut point, quand, alors qu’il se retournait, leurs regards se croisèrent.
Le nain retomba comme par magie en coma mal simulé, tandis qu Elvin se taisant enfin se dirigea vers la Porte.
Les shamans convoqués en urgence et ayant entendu les éclats de voix a l intérieur de la pièce attendaient prudemment dehors. Sans un mot, Elvin dégaina son épée et passa la main sur le tranchant. Il referma le poing et le tendis devant lui le poing un filet de sang suintât des doigts serrés dans une coupelle que le shaman s était empressé de tendre. Il les regarda et leur dis :

-Si il est bien ce que je crois ceci ne pourra que l aider, sinon il moura.

Dame Tanfoise, en bonne tortureuse, connaissait aussi moult remèdes (elle tenait ses talents de guérisseuse de sa grand-mère sorcière, dont personne ne connaissait l'existence).
Elle arrivait donc pour proposer ses services au seigneur La Fouine, mais voyant la puissante magie utilisée par le Sieur Elvin, elle préféra se retirer.

-Bah se dit-elle le Sieur La fouine en sortira plus fort ou bien mort!

Le seigneur Elvin se retourna. Une lourde main velue se posa alors sur son poignet. Il se tourna et fit face à une masse de poils soyeux. Il leva alors la tête vers la crinière couronnée.

-Seigneur Elvin, ce n'est pas que je m'y connaisse en médecine, mais il me semble que ce genre là ne marche que sur vos congénères, non?

Mondar avait découvert les jours précédents le visage du seigneur La Fouine, et la parenté du soi-disant nain avec les elfes noirs semblait plausible. Mais le fait de tenter l'expérience sur un sang-mêlé, qui plus est un amis, sans garanti de résultats, ne lui plaisait guère.
Elvin lui jeta un regard… Un regard… Un regard d’elfe noir, quoi…

-C'est pour ça. Se contenta-t-il de répondre.